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Chromatographie et autovaccins – 6 Mars 2015
Deux nouveaux laboratoires, l’un dédié à la chromatographie, l’autre aux autovaccins, viennent d’être inaugurés sur le site LABOCEA Ploufragan afin d’apporter de nouvelles réponses aux enjeux de santé publique et de sécurité sanitaire. Le dossier de presse fournit des détails sur cet évènement.
Afin de mieux répondre aux nouvelles exigences réglementaires et à celles de ses clients et partenaires, LABOCEA Ploufragan s’est doté de nouveaux laboratoires, consacrés aux autovaccins et à la chromatographie. Ceux-ci viennent conforter l’activité du laboratoire public territorial d’analyses, dans sa mission de prévention et de protection de la santé humaine et animale et de sûreté environnementale.
L’inauguration couverte par plusieurs médias dont Ouest France et Le Télégramme ainsi que par la presse professionnelle s’est déroulée le vendredi 6 mars. Elle a permis à de nombreux élus, clients et partenaires de découvrir les nouveaux locaux ainsi que de mesurer la diversité des thématiques couvertes.
L’un de ces bâtiments inauguré est dédié aux autovaccins à usage vétérinaire. La production d’autovaccins répond à un double enjeu de santé publique, pour les éleveurs des filières animales :
– réduire l’utilisation des antibiotiques pour éviter l’émergence de souches résistantes
– diminuer les rejets des antibiotiques dans le milieu extérieur.
Le second bâtiment est dédié à la chromatographie, technique de précision permettant de dépister les substances chimiques dangereuses à de très faibles concentrations ou interdites dans les aliments ou dans l’eau. Ceci concerne aussi bien les pesticides dans l’environnement que les résidus médicamenteux et toxiques en alimentation humaine et animale. Doté d’une compétence technique largement reconnue par les clients et par les autorités sanitaires nationales, le laboratoire de chromatographie de LABOCEA est le seul à proposer certaines analyses, telles que les analyses de mycotoxines.
- L’alimentation
Parmi les contrôles réalisés, le laboratoire assure pour le compte du Ministère de l’agriculture l’analyse de plusieurs milliers d’échantillons dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôle (PSPC) élaborés par la Direction Générale de l’alimentation (DGAL). Les PSPC sont des contrôles officiels qui font partie du dispositif général d’évaluation et de maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments. Ils contribuent à la vérification de la conformité des denrées animales et végétales, des produits d’origine animale ou des produits destinés à l’alimentation animale.
En lien avec la réglementation européenne, ces plans permettent de proposer des mesures pour la maîtrise des risques et d’évaluer leur efficacité, et apportent des garanties quant à la qualité sanitaire des produits, à l’importation et à l’exportation.
Les recherches concernent principalement les résidus de médicaments, les hormones, les pesticides et les mycotoxines.
- L’eau
Le laboratoire intervient entre autres au titre du Contrôle Sanitaire des eaux de consommation et des eaux de loisirs pour le compte de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour les départements du Finistère et des Côtes d’Armor. Ces contrôles visent à assurer la qualité microbiologique et chimique des eaux distribuées par différents opérateurs , ainsi qu’à vérifier l’efficacité des traitements appliqués pour éliminer la contamination bactérienne ou à diminuer la charge en pesticides.
LABOCEA analyse et recherche plus de 200 molécules de pesticides dans les prélèvements d’eau qui lui sont transmis, dont les concentrations maximales sont fixées par la réglementation.
Fournir des résultats dans des délais très courts est particulièrement important pour que les décisions puissent être prises très rapidement en cas de non-conformité (arrêt de la distribution, dilution en mélangeant la provenance de l’eau, etc.). La qualité des résultats doit être irréprochable au regard des conséquences sur la santé en cas de non détection d’une éventuelle anomalie ou, a contrario, en cas de de déclaration d’une non-conformité alors que l’eau est potable, l’impact économique pour le distributeur étant très important.
Pour les analyses bactériologiques, les résultats obtenus, centralisés par l’ARS et rendus publics, participent par exemple au classement des plages et à l’obtention ou non du label pavillon bleu.