Une étude menée par Finistère 360° dans le cadre de l’appel à projet de l’Agence française pour la biodiversité, en partenariat avec le Parc naturel marin d’Iroise (PNMI). Les partenaires scientifiques de cette étude sont LABOCEA et l’Université de Bretagne Sud.

Les biocides sont les substances actives présentes dans les peintures antifouling, comme les pesticides dans les produits phytosanitaires. Les premières analyses réalisées en 1993 dans les eaux de la rade de Brest dans le cadre du Contrat de baie, ont décelé la présence de diuron. Cette molécule était alors utilisée dans les peintures antisalissures.

Des études précédentes réalisées par LABOCEA pour le PNMI et le Pays de Brest ont montré la présence de biocides dans les eaux à proximité de zones de mouillage ou de ports. Les suivis réalisés par LABOCEA pour déterminer l’efficacité des aires et cales de carénage ont mis en évidence des dysfonctionnements. Ceux-ci sont liés à l’inadaptation des systèmes de traitement ou encore à un manque d’entretien des équipements.

Cette nouvelle étude innovante, menée par Finistère 360° a été initiée en 2016 afin de tester l’efficacité de nouvelles peintures antifouling, de façon à connaître :

• leur impact sur l’environnement marin,
• leur coût,
• les déchets produits,
• l’acceptabilité des plaisanciers pour les utiliser.

Une étude globale

C’est pourquoi il a paru intéressant de réaliser une étude globale :

• reprenant les données d’écotoxicité sur les biocides actuellement autorisés,
• mesurant l’efficacité des nouvelles techniques (tests sur des plaques immergées et sur des bateaux de plaisanciers),
• appréhendant le potentiel de relargage de molécules pouvant être toxiques (analyses physico-chimiques),
• connaître la toxicité de ces molécules.

Le service recherche et développement, ainsi que le service micropolluants organiques eau-environnement, de LABOCEA Brest ont participé à cette étude. Elle devrait permettre d’engager la plaisance vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

 

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